Un rizoma

Un rizoma es un tallo subterráneo con varias yemas que crece de forma horizontal emitiendo raíces y brotes herbáceos de sus nudos. Los rizomas crecen indefinidamente, en el curso de los años mueren las partes más viejas pero cada año producen nuevos brotes, pudiendo de ese modo cubrir grandes áreas de terreno.

Inauguración de e-diciones, 17 de noviembre de 2010


6 comentarios:

Anónimo dijo...

Mélanie salut !

Je lis ton texte sur ton site – c’est superbe, passionnant, c’est riche, “inspiring” comme disent les américains – j’adore tes engagements personnels, tes lectures, ta lecture de psychanalyste, la façon dont toute cette matière est modelée par ta voix – tu abordes tellement de choses, tu ouvres tellement de portes que je trouve ça assez étourdissant –

Puis-je te livrer en vrac quelques idées et associations?

Anónimo dijo...

Dans le désordre, je pense que ce que tu exposes, c’est comment le symbolique de l’écriture chez la fille vient faire barrage à l’envahissement de la mère par un imaginaire qui fout le camp – comme rempart à la folie maternelle mais avec une dimension particulière du symbolique - à questionner - celle de l’écrit et non de la parole. “Ecrire c’est aussi ne pas parler”, soulignes-tu à travers Duras, paradoxe merveilleux. Parole qui n’en est pas une, dit Duras, écrire, c’est ne pas parler et faire silence sauf que le silence est une dimension de la parole, non?

Anónimo dijo...

C'est ce qui permet à la parole, au sujet, d’advenir dans la cure. L’écriture, n’est-ce pas une parole adressée à l’Autre? une parole muette.. “hurler sans bruit”.. Puissante formulation de l'horreur, qui évoque - question de voix toujours - l'épouvantable "Cri" silencieux de Munch. S'inventer un interlocuteur en place du vide de présence d'une mère submergée par sa jouissance - pas de barrage qui tienne ici non plus.
C’est un objet paradoxal, l’écrit. Il y a également en effet toute la dimension de l’écrit comme acte physique impliquant le corps que tu pointes tout à fait,
création d’un objet aussi. On ne peut que penser à l’enfant, dans le cas d’une femme écrivain. C’est une production, un livre, non? un enfant de la mère?.... Production imaginaire d'un objet symbolique... D'un objet de parole muette..

Anónimo dijo...

Le barrage contre le pacifique, encore, si on prend ce titre comme signifiant, c’est littéralement, un rempart contre la paix, c’est à dire que c’est la guerre, que ça tienne ou pas, mais ça ne peut précisément pas tenir (le symbolique c’est la mort, mais c’est aussi la paix, tandis que “l’imaginaire c’est la guerre”, disait Lacan)!!! Guerre permanente de cette mère contre la folie, guerre ravageante, qui la ravit à sa vie, à sa fille, à tout, contre cette folie qui l’envahit de toute part alors que l’imaginaire (du barrage) ne peut qu'échouer à boucher un trou d'une autre nature, une béance dans le symbolique.. Mais elle tient malgré tout, accrochée de toutes ses forces à un échec qui a la valeur d'une suppléance imaginaire. Si ça ne tient pas, c'est que ça pourrait, non? Ou que ça aurait pu, si, etc. Il faut que ça ne tienne pas pour qu'elle tienne.. Ce barrage, c'est l'invention dans l'imaginaire d'une fuite, d'un manque, d'un désir, là où il y a la menace d'être submergée par du symbolique tout puissant. De l'Autre persécutant car non castré, non limité, comme.. un océan. La mer? La mère? L'océan, dit-elle plutôt. Le signifiant?..

Anónimo dijo...

Et puis, il y a le fils, en qui elle vénère le phallus, ce qui fonde cet amour fou qu’elle a pour lui. Elle sait qu’elle mourra si il s’en va et que sa fille ne lui est d’aucun secours en la matière, sauf à pouvoir lui attirer un succédané, un leurre.., un diamant, de l’argent?.. Il n’y a que son fils qui lui semble phallique, c’est en ça aussi qu’elle est folle, pas un autre homme pour elle, pas non plus l’amant de sa fille -

Il y a encore toute la dimension de l’identité sexuelle – pas de signifiant de la différence sexuelle dans l’inconscient, donc des constructions signifiantes du côté du féminin, (et masculin aussi d’ailleurs), qui sont toujours du semblant: des bricolages, des inventions, des créations, du performatif pourquoi pas.. Mais côté féminin comme tu le soulignes, cette capture particulière du miroir, de l’imaginaire, ce ravage qui est un ravissement du voir, une délectation à s’imaginer la même, à penser se voir dans cette petite autre, d'autant plus si elle n’est pas référée elle-même à un Autre...
Bon, bon, pardonne ces élans.. Je trouve vraiment que tu as ici un sujet merveilleux, que tu as trouvé une matière magnifique, et je ne demande qu’à lire la suite.. À suivre alors.. Amitiés..
Isabelle Marconnet

Mélanie Berthaud dijo...

Chère Isabelle,

Merci pour tes commentaires que je découvre avec de nombreux mois de retards, car ils s'étaient subrepticement glissés dans une entrée qui ne correspond pas à mon texte. Je te remercie pour ce que tu y exprimes, c'est en effet un thème complexe qui demande une suite.
Amitiés,
Mélanie Berthaud

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